





Souveraines
Elles sont mères, amantes, sœurs. Elles ont aussi soif de conquêtes, brûlent d’ambition et de désir. Elles sont Souveraines et réclament la place qui leur est due dans la marche du monde. De Néfertiti à Hillary Clinton, en passant par Marie-Antoinette, le visage du pouvoir féminin se réinvente, mais la volonté demeure la même : gouverner.
Naviguant en eaux troubles entre fiction et réalité, entre théâtre et projection d’archives vidéo, une comédienne en quête de sens s’engage dans un combat épique avec sa troupe pour mener à bien son projet : une pièce de théâtre sur la royauté féminine. Mais dans la vie comme sur la scène, les luttes sont féroces, et s’affranchir des conventions demeure un combat de tous les instants. D’autant qu’il se veut ancré dans un Québec lui-même incertain, où Pauline Marois tente de régner.
Avec Souveraines, la Banquette foule, pour la première fois et avec bonheur, les planches du Quat’sous!
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Rose-Maïté Erkoreka
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Marie-Josée Bastien
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Amélie Bonenfant
Sébastien Dodge
Rose-Maïté Erkoreka
Anne-Marie Levasseur
Lise Martin
Éric Paulhus
Simon Rousseau -
Assistance à la mise en scène
et régie
Dominique CuerrierCostumes
Marc SénécalScénographie
Max-Otto FauteuxÉclairages
André RiouxConception sonore
Laurier RajotteVidéo
Sophie Bédard MarcotteDirection de production
Marie-Hélène DufortDirection technique
Rebecca BrouillardRelations de presse
Daniel MeyerGraphisme
Maxime David -
Au Théâtre de Quat’sous du 20 novembre au 8 décembre 2018
Une production du Théâtre de la Banquette arrière en codiffusion avec le Théâtre de Quat’sous
Durée du spectacle — 1h30
Extrait
À moins qu’elles fassent peur, ces femmes? Elles revendiquent une chasse gardée des hommes. Le dernier bastion de leur chasse-galerie folklorique. Peut-être font-elles même peur aux autres femmes, ces femmes… à cause de leur féminité rebelle et insoumise. Elles sont redoutables, intelligentes, admirables. Peut-être qu’en quelque part, sans jamais se l’avouer vraiment, ou alors si, juste un peu dans le creux de l’oreille, à demi-mot et de façon honteuse, on les préférerait encore aux fourneaux. Parce que… ben ce serait comme dans le bon vieux temps.
— Maïa
Photos — Bruno Guérin