Voiture américaine

Pour les 40 ans de La Licorne, la Banquette arrière est très fière de présenter Voiture américainede Catherine Léger, une oeuvre d’anticipation lucide et allumée sur notre monde moderne.  La pièce met en scène un avenir rapproché où évoluent des personnages dont l’humanité cède le pas devant leur instinct de survie gourmand et capricieux. Un portrait assez acerbe de la société de consommation dans laquelle nous vivons et du mal-être qui semble se propager toujours davantage. Une histoire qui nous rappelle que peu importe notre condition et les changements auxquels nous devons faire face en tant qu’humanité, nos besoin d’amour et de liberté demeurent inaltérables.

Le texte de Voiture américaine révèle avec finesse et beaucoup d’esprit la psyché humaine et ses pulsions fondamentales, à travers le prisme de la peur du vide. Catherine Léger est d’ailleurs récipiendaire du Prix Gratien-Gélinas en 2006 pour l’écriture de cette œuvre.

  • Catherine Léger

  • Philippe Lambert

  • Amélie Bonenfant
    Sébastien Dodge
    Rose-Maïté Erkoreka
    Mathieu Gosselin
    Renaud Lacelle-Bourdon
    Anne-Marie Levasseur
    Lise Martin
    Simon Rousseau

  • Assistance à la mise en scène
    Nicolas Rollin

    Régie
    Dominique Cuerrier

    Costumes et scénographie
    Marc Sénécal

    Éclairages
    André Rioux

    Musique
    Laurier Rajotte

    Direction technique
    Caroline Turcot

    Direction de production
    Éric Paulhus

    Relation de presse
    Daniel Meyer

  • Au Théâtre La Licorne du 29 septembre au 17 octobre 2015

    Une production du Théâtre de la Banquette arrière en codiffusion avec La Manufacture

    Durée du spectacle — 1h30

 

Extrait

Tu me dis «Richard». Est-ce que je te dis, moi, «Suzanne»? Est-ce que je t’appelle par ton prénom après tant d’années comme si j’avais encore le droit de le faire? Richard! Dans Richard y a le mot riche. C’est ça qu’y a. Pis dans Suzanne, y a quoi? Qu’est-ce qu’y a dans Suzanne? Y a Anne. C’est ça ton problème. T’as un prénom qui t’appartient pas dans ton propre prénom. Ça te crée des troubles de personnalité. Pis t’as peur de cette Anne que tu connais pas. Personne la connaît, mais y a juste à toi qu’elle fait peur.
— Richard

 

Photos — Marie-Claude Hamel