Autobahn

Dans une voiture, difficile de faire fi de son compagnon de voyage ! Endroit idéal pour les propos anodins, elle peut rapidement devenir prison lorsque le silence laisse planer le malaise. C’est ce que vivent les personnages d’Autobahn – appellation des autoroutes allemandes sans limite de vitesse –, qui ne peuvent échapper à ce qui est en train de prendre place, à ces conversations malsaines qui révèlent graduellement la force scabreuse des non-dits. Que ce soit à travers une séance de « necking », un kidnapping déguisé en voyage à la campagne, une mission de reconnaissance impliquant la rescousse d’un Nintendo 64, ou le retour à la maison d’une jeune femme à peine sortie d’un centre de désintoxication, les personnages de cette pièce n’ont qu’une seule envie : sortir de l’auto. Humour noir et drame se côtoient dans cette pièce en sept tableaux de Neil LaBute.

  • Texte
    Neil LaBute

    Traduction
    Fanny Britt

  • Martin Faucher

  • Amélie Bonenfant
    Anne-Élizabeth Bossé
    Rose-Maïté Erkoreka
    Mathieu Gosselin
    Renaud Lacelle-Bourdon
    Anne-Marie Levasseur
    Éric Paulhus
    Simon Rousseau

  • Régie
    Marie-Andrée Lemire

    Costumes
    Marc Sénécal

    Scénographie
    Jonas Veroff Bouchard

    Éclairages
    Étienne Boucher

    Conception sonore
    Jean-François Pednô

    Maquillages et coiffures
    Suzanne Trépanier

    Direction technique
    Sébastien Béland

    Direction de production
    Éric Paulhus

    Relations de presse
    Hugo Couturier

    Conception de l’affiche
    Gauthier designers

  • Au Théâtre La Licorne
    du 8 avril au 3 mai 2008

    Une production du Théâtre de la Banquette arrière en codiffusion avec La Manufacture

    Durée du spectacle — 1h40

 

Extrait

… C’est tout le temps pareil, hein? Le paysage ici, sur l’autoroute. C’est pareil. C’est drôle. Ben, pas drôle qu’on rit, mais l’autre sorte de drôle. Comment on dirait ça? Drôle-étrange. J’imagine. Ou particulier. Drôle-particulier. C’est juste… je veux dire, je m’attendais pas à ça. Que les choses soient aussi… familières. C’est drôle. Moi je trouve, en tout cas.

— Jeune femme

 

Photos — Maxime Côté