Les mutant·es

  • Une horde d’étudiants et d’étudiantes, désormais dans la quarantaine, retourne sur les bancs d’école. Sans maître ni modèle, ils sont livrés à eux-mêmes. Dans des tableaux ludiques aux formes diverses, ils et elles doivent relever une série d’épreuves pour tenter, ensemble, de réussir leur graduation.

  • Texte — Sylvain Bélanger et Sophie Cadieux
    avec la participation des mutant·es
    Mise en scène — Sylvain Bélanger

Gros gars, prise de parole poétique et analogique

  • À travers un amalgame d’artefacts technologiques issus des années 80, Mathieu Gosselin révèle au public les strates d’un univers intime, prolifique, singulier, sensible et engagé. La mise en scène est signée par Sophie Cadieux, son amie et complice de longue date.

  • Texte — Mathieu Gosselin
    Mise en scène — Sophie Cadieux

Souveraines

  • Elles sont mères, amantes, soeurs. Elles ont aussi soif de conquêtes, brûlent d’ambition et de désir. Elles sont Souveraines et réclament la place qui leur est due dans la marche du monde. De Néfertiti à Hilary Clinton, en passant par Marie-Antoinette, le visage du pouvoir féminin se réinvente, mais la volonté demeure la même : gouverner.

  • Texte — Rose-Maïté Erkoreka
    Mise en scène — Marie-Josée Bastien

Amour et information

  • Dans une ère où nous sommes bombardés par des centaines de statuts, de nouvelles, d’idéologies et d’images sur le Web et que notre degré d’attention semble se limiter à ce qui est le plus « punché », cette pièce pose un regard acéré sur les rapports que nous entretenons avec notre société et la façon dont toutes ces informations viennent perturber notre perception du monde.

  • Texte — Caryl Churchill
    Traduction — Frédéric Blanchette
    Mise en scène — Frédéric Blanchette

Est-ce vraiment le bruit que fait l’humanité? Ce bruit s’arrête-t-il à moi ou continue-t-il? Si oui, où va-t-il?

Le timide à la cour

  • Dans le Timide à la cour, il y a tout d’abord Mireno le berger, qui par un curieux tour du destin se retrouve au palais du Duc d’Aveiro. Mireno tombe évidemment très amoureux de la fille aînée du Duc (Magdalena) qui est promise à un riche noble. À cause de sa simple condition, Mireno est incapable d’avouer son amour, au grand désespoir de Magdalena. Et puis il y a Séraphina, la fille cadette du Duc, qui préfère de loin le théâtre au mariage. Don Duarte (le profiteur) et Don Antonio (le romantique) feront tout pour séduire cette dernière. Il y a aussi Juana la cousine, qui essaie de prendre soin de tout un chacun. Et finalement Lauro, le père de Mireno, qui par le secret de la réelle identité de son fils et de lui-même, pourrait bien venir changer le cours des choses.

  • Texte — Tirso de Molina
    Mise en scène — Alexandre Fecteau

Voiture américaine

  • La pièce met en scène un avenir rapproché où évoluent des personnages dont l’humanité cède le pas devant leur instinct de survie gourmand et capricieux. Un portrait assez acerbe de la société de consommation dans laquelle nous vivons et du mal-être qui semble se propager toujours davantage. Une histoire qui nous rappelle que peu importe notre condition et les changements auxquels nous devons faire face en tant qu’humanité, nos besoin d’amour et de liberté demeurent inaltérables.

  • Texte — Catherine Léger
    Mise en scène — Philippe Lambert

Vous avez eu droit, en direct, à un viol, à une castration, à une tête décapitée et à la simulation d’un procès des plus dramatiques. Je vois pas ce qu’on peut vous donner de plus.

Vous avez eu droit, en direct, à un viol, à une castration, à une tête décapitée et à la simulation d’un procès des plus dramatiques. Je vois pas ce qu’on peut vous donner de plus.

Damnatio Memoriae

  • 31 décembre 192 après J.-C., dans une Rome antique dégénérée, on assiste à un banquet sanglant. Après presque un siècle de stabilité, fruit du labeur d’une série d’empereurs philosophes, Rome est au sommet de sa gloire et de son étendue. L’empereur Commode, fils de Marc-Aurèle, vient à Rome célébrer son triomphe et assoir son autorité aux dépens d’un sénat inquiet et conservateur. Il le fera avec cruauté et violence. C’en est trop pour la garde prétorienne qui commande son assassinat. C’est le coup d’envoi de la longue chute de Rome. Le trône sera désormais offert au plus offrant. Intrigues de palais, corruption, assassinats, traitrises marqueront la suite des évènements. Cette Rome barbare et païenne s’évertue à assassiner ses meilleurs éléments avec une constance et un acharnement surnaturels. C’est l’histoire de la grande spirale infernale de l’humanité.

  • Texte — Sébastien Dodge
    Mise en scène — Sébastien Dodge

Les mutants

  • Exercices pour écoliers endurcis. Ils ont dans la trentaine et retrouvent, le temps d’une soirée, leurs costumes d’écoliers et leurs petits pupitres en bois. Ils sont là pour subir un examen impitoyable qui révèlera les marques que le temps a laissées sur eux… Soumis à des quizz sous pression, ils referont le trajet de leur cheminement, de leurs souhaits, de leurs défaites face à la vie, de leurs ambitions et de leur nature face aux changements.

  • Texte — Sylvain Bélanger et Sophie Cadieux
    Mise en scène — Sylvain Bélanger

Province

  • Les habitants de la petite Province ont arrêté depuis longtemps de se parler, de se regarder dans les yeux, de se prendre la main. Ils sont en fuite, mais immobiles, l’un à côté de l’autre. Les habitants de la petite Province se sont dénaturés. Ils sont en guerre, mais ils ne le savent pas encore. Oui, une guerre est sur le point de commencer. Les ombres, accompagnées de toute la nature, ont décidé de reprendre coûte que coûte le territoire occupé par les humains. Ces humains dénaturés sauront-ils exécuter les gestes leur permettant de survivre? Quelles traces laissera leur passage sur terre ?

  • Texte — Mathieu Gosselin
    Mise en scène — Benoît Vermeulen

Donc le sexe, à la base, c’est de l’information.

Silence radio

  • Librement inspirée du mythe d’Icare, cette pièce met en scène une jeune fille en perte de sens, un voyant charlatan qui offre ses services à travers la ville, une cosmonaute russe prise dans l’espace, un homme habitant dans les bas-fonds de la ville d’où il diffuse son émission de radio contestataire poétique, un homme obsédé par les théories du complot et une professeure de chant classique aux prises avec une grande amertume… et une apparition fantomatique dans la fenêtre de son penthouse.

  • Texte — collectif de La Banquette arrière
    Mise en scène — Geoffrey Gaquère

Autobahn

  • Dans une voiture, difficile de faire fi de son compagnon de voyage ! Endroit idéal pour les propos anodins, elle peut rapidement devenir prison lorsque le silence laisse planer le malaise. C’est ce que vivent les personnages d’Autobahn – appellation des autoroutes allemandes sans limite de vitesse –, qui ne peuvent échapper à ce qui est en train de prendre place, à ces conversations malsaines qui révèlent graduellement la force scabreuse des non-dits.

  • Texte — Neil LaBute
    Traduction — Fanny Britt
    Mise en scène — Martin Faucher

J’ai l’impression que les minutes prennent leur temps. La journée de ma fête, ç’a toujours été comme ça.

La fête sauvage

  • La fête sauvage ressemble à un instant volé, un dimanche d’automne dans une petite route de campagne. Un dimanche qui doit être extraordinaire, un dimanche de fête. C’est l’anniversaire de Martine, en fait, qui a choisi cette journée pour enterrer les cendres de son amoureux. Ballons, guirlandes, chapeaux, enfants qui courent; une vraie fête s’organise avec tout ce qu’elle contient de charge libératrice.

  • Texte — Mathieu Gosselin
    Mise en scène — Claude Poissant

Betty à la plage

  • Deux grandes amies, Betty et Judy, louent une maison au bord de la mer en pensant y trouver le calme et le repos. Mais l’arrivée de leurs étranges colocataires tournera l’idylle en cauchemar. Leurs vacances finiront plutôt par ressembler à un « reality-show » délirant et sensationnaliste.

  • Texte — Christopher Durang
    Traduction — Jean-François Boily
    Mise en scène — Patrice Dubois

Les femmes de bonne humeur

  • Nous sommes à Venise, en plein carnaval. Felicita et Constanza, deux femmes riches, décident de se payer la tête d’un bel homme qu’elles ont connu la veille lors d’un bal. Elles l’invitent à un rendez-vous où, spécifient-elles, sera présente une femme amoureuse de lui et ayant à son corsage un ruban rouge. Ce que le bel homme ignore, c’est que cinq femmes pour le moins colorées se rendront au rendez-vous en portant le même ruban rouge et, parmi elles, s’infiltre la vieille tante de Constanza…

  • Texte — Carlo Goldoni
    Traduction — Marco Micone
    Mise en scène — Serge Denoncourt